Coup de cœur, histoire d'amour, histoires de pêche...

J'aurais eu l'opportunité de visiter quelques fois ce pays, cette île du grand nord.

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Tout à commencé sur les terres du Cap Vert lors du lancement du projet BIBITONIC r-286.

Le destin m'aura fait rencontrer une fille lors d'une escapade administrative sur l'île de Santiago. Elle était belle, métissée à la couleur locale, montée sur talons aiguilles, elle se présente. Son prénom était aussi enchanteur que la rencontre qui allait en être.

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De mon coté, j'étais loin des talons aiguilles car lors de cette entrevue je sortais de 4 mois de chantier naval sur notre BIBI où menuiserie, fibre et gros boulots ne me rendaient gère présentable à ce genre de face à face...

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Mais le soir même, la belle m'invitait à venir voir un film dans sa chambre...Woohhaaa! Présentation photos en vrac, je verrais passer trois Saumons Atlantique sur un tapis d'herbe vert fluo!

La panthère me confit qu'elle vivait en Islande! 

Pure sang Cabo Verdiano au pays de la truite des ages de glaces...

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Suite à cette semaine de rêveries loin du chantier BIBITONIC, je garderai contact avec cet Amour. Elle m'offrira l'opportunité de plusieurs séjours en terre Islandaise.

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Reykavick et sa proximiter au lac de Pingvallavatan.

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Ma première visite était programmée pour le printemps qui suivit notre rencontre. J'était là haut début juin, la bonne saison, tout bien.

La Belle me retrouva à l'aéroport puis direction "cour de Capoeira"...

Exotique pour une mise en place nordique!

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Le magasin de pêche.

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Me voilà en capitale sur place centrale, habillé style urbain et accompagné de mon petit lancer léger.

Place cosmopolite fréquentée par skateurs et autres bikers me donna vite le ton, la promiscuité spéciale à ces sociétés îliennes.

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A cinq minutes de cette endroit débutait la visite, avec le Musée de la mer placé dans un vieux navire de guerre sur cette première place de dock.

Effectivement un retour historique sur "la guerre de la morue" qui pour nous autres passionnés halieutiques reste une superbe visite.

En face se trouve le magasin de pêche...

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Parti pour l’acquisition de mon permit domaine publique ainsi que pour une paire de cuissardes qui accompagnerons mon waders venu de France, préalablement passé aux produits par le service douanier et vétérinaire de l'aéroport de reykajvik.

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Repérage et acquisition de quelques cuillères ondulantes et mouches locales. Nymphes casquées assez classiques mais toutes montées sur hameçons fort de fer! Je comprendrais pour quoi une fois au bord de l'eau...! A coté de ce magasin se trouve toute la zone portuaire, qui regroupe aussi de belles "tanneries" de peaux de poissons, du cuire véritable de Morue, loup de mer et autres, superbe.

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Concernant la pêche, les premiers poissons de ce séjour seront du coté mer. Avec trois espèces notées sur cette première expérience. Du lieux noir en masse, quelques belles petites morues aux robes couleurs différentes et quelques gros maquereaux énervés.

Lors d'une séance sur un autre séjour plus tard dans la saison courant juillet ce fût à ce même endroit que 60 lancers pour 55 poissons...

Toujours ces trois espèces... Riche!

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Nous voilà partis dans les terres.

Toyota "Yaris" chargée en mode exploration.

Quelques stops sur de petits lacs accessibles avec la carte publique et premières captures de ces truites fario de taille modeste mais aux superbes couleurs.

 

Visite des "Jeesers" à proximités du grand lac puis petite vue sur l'accès aux spots sur ce lac de Pingvalavatan.

Travail et occupations obligatoire, la Belle préférait me laisser les clés de l'auto pour un retour sur zone cette fois seul, j'accepte,Super!

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J'aurai eu l'occasion de bivouacs sur plusieurs endroit renommés de ce lac.

Pêche difficile sur un début mais la grosse fût piquée. Je pouvais rentrer en ville avec l'histoire d'une superbe truite, grosse, jolie comme tout, en très bonne santé, La truite des "Ages de glaces".

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Lors cette visite fin juillet, saison qui ne correspondait plus aux passages des grosses truites, j'aurais eu l'occasion et le bonheur de pouvoir faire à la mouche 

un bel omble arctique.

Une nouvelle espèce pour moi sur mon vieux fouet.

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La Belle m'aura permit ces aventures, j'y serais bien resté mais les Marlins Bleu me rappelaient à la réalité, il fallait y retourner... Comment choisir face a des chemins si divers et jolis.. L'instinct, la détermination s'en doute ou peut être la peur de devoir appartenir ...

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Une année plus tard cette fois accompagné du camarade Fabrice Chassaing avec qui je repartirais à la rencontre des berges du grand lac.

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La Belle était toujours là pour nous accueillir. Vite en places sur zone,nous avons pêché, profité de cette ambiance arctique, discutions et pêche encore... Mais la grosse ne nous était  pas encore apparu .

L'ami Fabrice dut reprendre la direction de l'aéroport en ayant tout de même capturé quelques très belles truites Ice Age.

Moi toujours assis entre deux chaises, La belle ou la bête?

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j'ai préféré faire le sauvage et repartir en pêche. Deux jours plus tard je pique cette toute grosse, heureux mais le cœur lourd, lourd d'émotions et d'amours. 

Fille de talons aiguilles à la génétique forte, de grandes études et de prestiges.

Qui avait mieux à faire que d'attendre le baroudeur que je m'étais réservé.

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Ce retour en ville marquera notre dernier baisé, froid comme cette terre islandick mais sulfureux comme ses sources.

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Je connais la route et j'y retournerai! Ze Deus Quizer comme on dit au Cabo Verde.... Nous nous comprenions... Vida!

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